Ne pas être lu est certes ennuyeux (encore faudrait-il dire en quoi; que signifierait en effet un sportif qui exigerait d’être vu pour trouver un intérêt dans la pratique de son sport?), mais aucunement rédhibitoire. Ce n’est qu’une anticipation de cette réalité: nous ne seront pas lus. De sorte que celui qui s’insurge contre l’indifférence que lui témoignent les lecteurs justifie son acte d’écriture par la réception. Une folie. Ceci revient à dire que si l’on pense, c’est pour être reconnu porteur de vérité.