Je marche dans Salamanque à la recherche d’un coiffeur. Un salon pour hommes du périphérique pourrait convenir, mais deux clients attendent leur tour. J’en cherche un autre. N’en trouve pas. Je reviens sur mes pas. Si j’ai de la chance les deux clients ont été servis et le coiffeur m’attend. Je ne retrouve plus le salon. Or, nous devons rejoindre Madrid où l’avion pour la Suisse décolle en soirée. Après le repas, halte à Ávila. Les enfants parcourent la muraille avec ma mère, nous allons à la boutique des touristes. Depuis mon dernier passage, il n’y a que deux nouveaux verracos miniatures à l’étalage. Je fais remarquer à Monfrère que quand le vieux sculpteur qui crée ces figurines mourra, nous n’en trouverons plus. Qui voudrait tailler dans le granit des répliques d’une animal dont les gens ignorent tout? Monfrère achète un verraco cochon. De nuit, dans les halles du terminal 1 de Barajas, les écrans télévision diffusent les images de manifestations en Ukraine: des émeutiers saisissent par le collet des hommes d’affaire en costume et cravate et les balancent dans des bennes.
- Ils jettent des gens importants, dit Aplo.