Ce matin je vais travailler. Je prends le train. 8h25. Il roule, je lis. Je gagne le bureau, embarque dans une camionnette avec un ouvrier. Décharge une palette de magazines, distribue au chariot dans les bâtiments de l’hôpital puis à l’asile de Belle-Idée. Reviens au bureau, me lave les mains, achète un sandwich à la cafétéria de l’Ecole des Ingénieurs. Manque le train, prends le suivant, change à Lausanne. Lis encore, écris un peu, manque m’endormir. Rentre chez moi, ferme la porte, baisse le store, dors. Me réveille, prépare le repas du soir. Sentiment d’une grande inutilité.