Profondeurs

Le mythe de la dis­cothèque ouverte en plein jour dans un quarti­er indus­triel. Grand soleil, les hommes sont au tra­vail, la ville à son rythme, mais les milieux inter­lopes ont des domaines réservés où sévit la débauche: on voit cela dans les films améri­cains. La porte poussée, la nuit se fait que seuls divisent les stro­bo­scopes. Dans des canapés avachis des maffieux tit­il­lent de putes ivres en se gorgeant de wyskie. Sauf qu’il y dix ans, arrivé à Mar­seille par le route Napoléon, imbibé et four­bu, j’ai atter­ri avec Lejuif dans la cui­sine d’une pizze­ria, nous avons mangé avec le per­son­nel de cui­sine et après avoir fini un bouteille rangée dans le cof­fre, nous avons pénétré en milieu de mat­inée dans un local souter­rain où un orchestre nègre jouait du jazz et là, cinquante per­son­nes indif­férentes à l’heure fes­toy­aient  nues sans inten­tion vis­i­ble de regag­n­er les surfaces.