Pourquoi tant de personnes et dans certains cas les plus éminentes se sentent-elles obligées d’adhérer à ce qu’elle rejettent foncièrement faute d’y trouver distinction, exigence, qualité? Pourquoi font-elles avec complaisance l’apologie de la médiocrité, de l’inachèvement, de la facilité quand tout leur caractère et leur œuvre apparaît comme une démarche pour y échapper? Le plus souvent car elles craignent de passer pour réactionnaires en rejetant un point de vue et des œuvres qui venant de plus jeunes marqueraient leur génération en tant que génération sur le déclin. Par lâcheté, conformisme ou afféterie, la querelle des Modernes et des Ancien les hante. Elles s’en débarrassent en valorisant le tout-venant. Ce faisant, elles promeuvent sans esprit critique des talents encore informes qui installent des modèles au rabais.