Que les mots rendent la pensée subtile en discernant des choses qui n’ont peut-être d’existence que verbale cela plaide en faveur de la richesse de l’esprit. Que ces choses existent ou n’existent pas, au sens des philosophes, est une autre question. Ce qui me paraît néanmoins essentiel, est que cette chose que l’on désigne par un vocabulaire nombreux mais qui n’est peut-être qu’une seule et même chose, l’intériorité, ne soit jamais aliénée. La perdre reviendrait à perdre notre accès au monde.