Anxiété qui me saisit au moment de m’asseoir au bureau et de reprendre la correction du manuscrit de Roman D.C. Je louvoie, j’invente des tâches. Enfin je vais au charbon. C’est nouveau. Bien sûr, personne n’aime corriger. L’exercice est délicat, il perturbe et peut détruire le texte. Mais redouter à ce point le second regard? Du bout des doigts je manipule les premières phrases, puis la peine aidant la mélasse monte aux chevilles, à la taille et je perds toute distance, je me débats, alors et alors seulement, je fais du bon travail — peut-être.