Manwell 2

Sur cette façon heureuse de remar­quer la nature et de la don­ner à voir aux autres en rehaus­sant ses qual­ités, ce que fai­sait hier, je l’ai dit, Man­well alors que nous cou­ri­ons sur les crêts de la Sarine, je puis dire que je n’ai pas ce tal­ent. Quand je cours, lutte, me débats, je ne con­tem­ple pas. Et quand bien même je ver­rais ce ciel, sa lumière, son cortège de nuages, c’est sans vision; pour cela, il faut que je m’at­tarde, arraisonne le temps, perce les couch­es. Ain­si je vois jusque dans les grandes pro­fondeurs. Plus pos­si­ble alors de s’ex­clamer:
- Regardez, c’est joli!