Sur cette façon heureuse de remarquer la nature et de la donner à voir aux autres en rehaussant ses qualités, ce que faisait hier, je l’ai dit, Manwell alors que nous courions sur les crêts de la Sarine, je puis dire que je n’ai pas ce talent. Quand je cours, lutte, me débats, je ne contemple pas. Et quand bien même je verrais ce ciel, sa lumière, son cortège de nuages, c’est sans vision; pour cela, il faut que je m’attarde, arraisonne le temps, perce les couches. Ainsi je vois jusque dans les grandes profondeurs. Plus possible alors de s’exclamer:
- Regardez, c’est joli!