Beauté

Le monde est beau. Manip­ulé au nom d’im­pérat­ifs dont les ten­ants et aboutis­sants échap­pent il devient laid. Phénomène qui n’est pas neuf mais subit depuis une ving­taine d’an­nées une for­mi­da­ble accéléra­tion. Or la laideur n’est pas un sim­ple empêche­ment de par­ticiper à la beauté du monde, c’est une con­fis­ca­tion des ressources de l’être. Dans le laid, l’homme n’a plus accès à soi.