Papous

Les Papous des hautes ter­res ne comptent ni ne lisent, ne con­sul­tent pas l’heure et ne tra­vail­lent pas. Un voyageur qui l’an dernier a dor­mi dans leurs vil­lages racon­te que s’é­tant cogné à une porte, la pop­u­la­tion en a par­lé pen­dant plusieurs jours faisant événe­ment de l’in­ci­dent, puis ayant partagé la nou­velle entre eux, celle-ci a été répan­due  dans le vil­lage voisin. Deux jours plus tard elle reve­nait et l’homme qui avait vu le voyageur se cogn­er à la porte lui racon­tait, comme si cela venait d’ar­riv­er, l’in­ci­dent du voyageur qui se cogne à la porte.