Les chiens au milieu des routes: osseux, pelés, ahanants. D’ailleurs on les dirait englués dans le bitume. Pourtant non, ils connaissent le langage du Klaxon. Cette fois, ils sont quatre. Même taille, même couleur, même misère. La voiture n’est plus qu’à quelques mètres. Alors enfin ils glissent sur le côté. Ma théorie est que leur ennui est si grand qu’ils attendent au bord des routes et quand une voiture passe, ils tentent de se faire écraser.