Si, n’usant plus de la boisson pour me couper de moi-même, j’écrivais tout le jour, la réalité s’effondrerait. Le monde que l’écriture suscite prendrait sa place. Substitution redoutable de la folie à la raison, de l’imagination au réel. Mais pour R. qui a franchi il y a plus de dix ans ce cap, la question se pose autrement: il use de la boisson pour se couper de la folie.