Au squatt de Prévost-Martin, après la seconde évacuation, nous avions repris possession d’une pièce de grenier à laquelle on accédait en s’arcqueboutant contre les cloisons d’une cage d’escalier effondrée et un soir que je revenais de Chez Brigitte avec une fille, comme elle se plaignait du froid, je l’enroulais dans un vieux tapis après avoir enfermé ses pieds dans un sac. La nuit, elle dut aller aux toilettes . Je l’entendis tomber à travers la cage d’escalier. Le matin, je trouvais ces affaires éparpillées à mon étage. Le soir, elle était à nouveau Chez Brigitte.