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Con­tent d’avoir de l’ar­gent mais écœuré. Que puisse s’ef­fon­dr­er le petit château con­fort­able­ment matériel que j’ai érigé de mes mains depuis vingt ans, me pro­cure un malin plaisir. J’en attend plus de lib­erté et sais qu’il n’en sera rien. D’ailleurs cela pour­rait don­ner le départ d’une cat­a­stro­phe générale. Quoiqu’il advi­enne, dans la société que nous avons, jamais je n’i­rai tra­vailler au quo­ti­di­en. Je le sais comme je le savais à l’âge de quinze ans. Cer­tains préjugés ori­en­tent notre vie. Ce qui prou­ve que je ne suis pas tiré d’af­faire. Roman­tique, exces­sif et raison­né, irréal­iste, mal adap­té, et con­va­in­cu d’as­sis­ter, pour ce qui fait l’ac­tiv­ité des hommes au jour le jour, à une comédie. Là n’est pas le sérieux. Et donc, je le cherche. Mais avec moins de force et surtout, moins d’e­spoir. Réap­pa­raît alors le pro­jet de la cabane. La cabane est un jeu pour l’en­fant, un lieu pour l’adulte. Et un point de vue dou­ble: extérieur, intérieur.