Prenzlauerberg

Quarti­er de Pren­zlauer­berg, Rykestrasse, où nous passerons quinze jours. Apparte­ment en duplex lumineux prof­i­tant d’une ter­rasse sur les toits. Quelques heures après notre amé­nage­ment, la famille berli­noise sig­nale son arrivée à Lhôpi­tal. Je com­mence le compte à rebours: si dans 12 heures, il n’ont pas appelé, c’est qu’il y a l’eau chaude. Nous lais­sons les enfants à leurs nou­velles cham­bres et descen­dons à la Stube pour la scène de ménage. Vers minu­it nous sommes réc­on­cil­iés et cuits. Je sors dans les rues larges et chaudes. Gala reste en arrière, dis­cu­tant, sans que je sache de quoi ni com­ment, avec le patron (lequel lui con­fie avoir rarement vu cou­ple aus­si pas­sion­né). Le lende­main, nous descen­dons au marché. Le quarti­er est pais­i­ble, petit-bour­geois, blanc et social­iste. Les façades XIXème réchap­pées des bom­barde­ments ont été ravalées, des bou­tiques décorées avec goût vendent des pro­duits inutiles. Les familles achè­tent de la nour­ri­t­ure saine et coû­teuse, l’air béat ou sim­ple­ment heureux.