Magellan

Mag­el­lan, nous dit Ste­fan Zweig, empor­tait dans les soutes de ses galions des boucliers, des piques, des mortiers et si la ren­con­tre devait être paci­fique, afin de com­mercer avec les sauvages, des calottes, des clo­chettes, des miroirs. Ces miroirs arrivèrent  en grande par­tie brisés sur le nou­veau con­ti­nent, mais ils per­mirent aux indigènes de con­tem­pler pour la pre­mière fois leur vis­age. Eton­nante décou­verte de soi et de l’autre. J’imag­ine tel homme qui venant de s’apercevoir porte sur la femme qui lui est attachée une regard changé.