Pris en main l’Al­manach des mus­es de Chris­t­ian Désag­uli­er, cet ingénieur aéro­nau­tique et poète venu me dire il y a trois ans à l’oc­ca­sion d’une lec­ture au Point éphémère de Paris son admi­ra­tion pour les Diva­ga­tions. Ouvrage de mécanique lyrique, ambitieux et gon­flé d’in­spi­ra­tion. Les demi-som­mités que poussent sur les tréteaux les grands édi­teurs font pâle fig­ure en regard de ce style — je pense ici à l’én­er­gumène Olivi­er Cadiot — mais il est vrai que le cos­tume et les gri­maces suff­isent puisqu’aus­si bien per­son­ne ne juge de la poésie pour l’avoir lue.