La main­mise sur les médias dans un but de pro­pa­gande sus­cite des voca­tions chez des intel­lectuels cri­tiques qui s’ex­pri­ment via l’in­ter­net dans des con­férences. La plu­part tien­nent des pro­pos hardis et, quand bien même les con­vic­tions ser­vent par­fois d’ar­gu­ments, leur apport est essen­tiel pour con­tr­er cette sor­tie à marche for­cée de la démoc­ra­tie qu’or­gan­isent les groupes d’in­térêts, mais ce que je ne com­prends pas, c’est le recours général dans la présen­ta­tion des idées à un lan­gage vul­gaire, évi­tant les con­cepts, les cita­tions et l’his­toire. Ce d’au­tant plus que nom­bre de ces con­férenciers s’en pren­nent à l’é­d­u­ca­tion publique, coupable de relay­er l’idéolo­gie marchande et de détru­ire l’au­tonomie des individus.