Content d’avoir écrit le dernier tiers du texte consacré à l’affaire des Mirages suisses, ce que je voulais faire avant de partir demain pour Jérusalem où je prévois de fabriquer un court essai sur ce que les chapeaux et les chaussures disent du rôle que chacun prétend jouer dans le conflit Israel-Palestine. Le Tryptique de la peur compte désormais deux volets. Manque celui qui traitera de pornographie. Livre étrange à coup sûr. Le néolithique castillan, une affaire militaire dans les années 1960, un séquence porno prise sur internet. Tout cela mécanique et réthorique, sans profondeur, un exercice de réécriture du réel qui pourrait annoncer ce que sera l’écriture à l’avenir: un travail de découpe, d’assemblage, de création de liens, tout sauf un art noble. D’où l’intérêt, par défi peut-être, de mener à son terme ce Trytique. Si je l’achève, je me serai comporté comme un architecte qui édifierait par jeu un immeuble tout en sachant qu’il ne sera jamais habité.