Le maire sur­veille la mai­son. Les enfants sont là, ils jouent dans le talus, la voiture est garée. Il appelle la gen­darmerie. Les flics me tirent de ma sieste. Ils exi­gent à nou­veau de m’emmener au poste pour prélever mon ADN. Je répète ma posi­tion: jamais. J’ai écrit au Pro­cureur. Le Pro­cureur m’a men­acé de sanc­tions: une année de prison, 30’000 d’a­mende. Réponse : je prends acte des sanc­tions encou­rues. Ils sont infor­més. S’ils me tirent de ma sieste, c’est pour m’en­ten­dre au poste. Il veu­lent que j’ex­plique pourquoi je refuse. Expli­quer quoi? Crainte si je suis emmenée dans leur bunker qu’ils ne fassent le prélève­ment de force.