Travaux éprou­vants dans la mai­son. Pous­sière de plâtre dans les nar­ines, boue dans les pas­sages, cri des meuleuses. Et les ques­tions inces­santes des arti­sans afin de résoudre des prob­lèmes qui, réflex­ion faite, sont sans solu­tion. Mon compte en banque fond. Ce n’est pas une expres­sion. Hier, la salle de bains était car­relée. Aujour­d’hui, après con­stat de la médi­ocrité du tra­vail, un nou­veau car­releur est sur place. Il démonte la faïence neuve et la jette à la benne. C’est une expres­sion. Il n’y pas de benne. Des tas se for­ment devant la mai­son. Il fau­dra débar­rass­er. Pour met­tre où? A la déchet­terie le fonc­tion­naire m’ex­plique qu’il n’ac­cepte pas plus de tant et tant de kilos de gra­vats. Le con­seil munic­i­pal me con­voque. Des vil­la­geois qui cherchent leurs mots. Et trou­vent des expres­sions à la mode telles que “mise aux normes”, “inter­com­mu­nal­ité”, “ser­vice juridique”.