Ecrire met en dehors de soi, et plus on avance plus on prend de la dis­tance. D’abord, on peut pos­er la main dans son dos, don­ner de petites tapes raisonnables, se diriger, et puis on est divague, le paysage s’al­longe, se perd aux con­fins, on est seul. Et les autres sont là. Eux n’ont pas bougé. A qui on a plus rien à dire. La souf­france. Mais que faire? On marche. Dans al direc­tion que trace les idées pre­mières. On aug­mente la dis­tance. Le prob­lème grandit.