Soirée cauchemar. A mon bureau, face aux étoiles qui mon­tent, j’échange trois heures de suite des mes­sages courts via mail et portable avec Gala, ne sachant où elle est ni avec qui ni pourquoi, et je démarre soudain la BMW, roule au vil­lage voisin, la cache der­rière la poste, monte à pied, par les jardins, vers sa loca­tion, vois qu’elle n’est pas là, qu’elle est peut-être où elle dit être, dans les Cévennes. Et de retour face aux étoiles, chez moi, à mon bureau„ je décap­sule la can­nette suiv­ante, l’estom­ac déjà gros de blonde, vois si elle a répon­du à mon mes­sage précé­dent (tout en admet­tant qu’elle ne répond jamais) et racon­te, par le mail tou­jours, à S. et C. dans quel cauchemar je me débats, sachant qu’elles sont avec leurs maris et leurs enfants et que je n’au­rai la réponse, au plus tôt, qu’à la pointe du jour.