Les Roumains (bien qu’il y ait deux polonais dans la nouvelle équipe). Depuis qu’ils savent quel salaire je paie à l’heure, en plus de travailler avec force, énergie et décision, travaillent le sourire aux lèvres. A ce prix-là, ils démoliraient la maison pour le plaisir de la reconstruire. Les chantiers que je désigne (crépi, chape, murets, marches, dallage, peinture…) suscitent une réponse invariable: “pas de problème”. De fait, comme je m’absente pour répondre au téléphone, les voici à l’oeuvre. Débarqués d’une petite auto samedi matin à 8h30, repartis ce dimanche à quatorze heures, ils ont cumulé 45 heures de travail. La semaine ils font leurs 50 heures dans le bâtiment, le week-end ils transforment ma maison en palais rustique.