La vie peut ne tenir qu’à une chose. Un acte quo­ti­di­en, répété, rit­uel. Tenir comme le tableau tient au clou. Ce que per­son­ne ne voit car le tableau occupe l’oeil. Pour la vie, de même. Tel homme se promène à heure fixe le long du lac, tel autre nour­rit son chat. Un autre boit une tasse de thé, mais un thé choisi, dans cette tasse, pas une autre. Et si cet acte, aux­quel tient le vivant n’est plus pos­si­ble, la vie s’arrête.