Le duel se joue avant le coup de feu, dans l’échange des peurs. Peu importe que les pistolets explosent, tirent faux, ne tirent pas. La présence sur le champ du combat fixe le conflit en tragédie. Les adversaires aimeraient se serrer la main, renoncer, mais c’est impossible. Pour atteindre à la catharsis, il faut que le feu parle.