Lorsqu’on voyage dans l’Asie du sud, le contraste avec la vitesse de nos sociétés est frappant. Nos individus, adaptés à la technique — un auteur tel que Bernard Stiegler l’analyse bien dans De la pharmacologie — sont les appendices d’une machine dont le rythme s’est emballé. Et autour de cette machine dont la force centifuge croît, des corps tombés et immobiles: invalides, ivrognes, chômeurs, hagards, drogués, déprimés.