Afin de rassurer les investisseurs face à une situation d’investissement qu’ils savaient risquée et qui l’est devenue, les gouvernements coalisés font savoir qu’ils ont, au besoin, les moyens financiers de faire basculer la situation. Ces moyens, ils ne les ont pas. Chacun le sait. Et doute de son savoir. Les investisseurs discutent. Une discussion, trois, quatre semaines. Tout ça de gagner. Puis le risque reviendra. Accru.
Mois : juin 2010
Pour savoir, je crie. Dans le rêve. Puis je crie vraiment. Pas assez pour m’en sortir, me réveiller. Des pas à l’étage. J’écoute. C’est Gala. “Gala!” Répond pas. Elle sent le cri, l’entend et s’en va. Elle ne comprend pas. Je suis mort. J’essaie d’allumer. J’enfonce l’interrupteur. Pas de lumière. Dans le couloir, du côté de Gala, chez les vivants, il y a de la lumière. Mon téléphone! Où est-il? Mon téléphone. Aussi, éteint. Alors je me lève. Et me lève. Et j’entre dans le couloir, je vais à l’escalier, je vais à l’étage. A l’étage j’ouvre la porte, je m’avance vers le lit de Liv, je me penche, je la prends dans les bras: elle est petite, toute petite, trop petite. Devenue petite. Je lâche Liv, je cours à ma chambre, et au lit je crie. Gala est à l’étage, je l’entends, c’est elle! “Gala!” Cette fois je me réveille. Dehors, dedans, dans la maison, tout est noir. Nous n’avons pas les enfants.
Pas de conversation sur la France sans qu’aussitôt le président soit la cible d’anathèmes. Je le crois élu dans ce but, exclusivement. L’électeur se défausse. Le président, bête de concours, se targue d’endosser les responsabilités, toutes les responsabilités et chacun marche, à la critique, dans une direction inconnue.