Certitude au milieu de la nuit. Cesser mon chantier de rénovation de la cure de Lhôpital, revendre la maison, prendre un billet de train, prendre le train pour le Gers, et me tenir là, dans l’autre maison, et boire, et manger, et dormir et rien du tout.
Puis le matin, je vois que je suis dans la chambre 501 de l’hôtel du Départ, à Paris, les fêtards qui ont brisé des bouteilles sur la terrasse des galeries Lafayette se sont tirés, un vent souffle dans ma lucarne, je me penche pour pénétrer dans la salle d’eau, pour ne pas me cogner au lambris, je fais couler l’eau et je me souviens que j’ai des enfants, qu’il vaut mieux finir le chantier de la cure, désherber les framboisiers, poser le parquet, poser le papier peint, arroser les tomates, couvrir le bois, travailler, travailler, travailler.