Tan­dis que je bêche, la can­ta­trice adossée au puits se maquille. Son sac de cuir bour­sou­flé con­tient un atti­rail et des télé­phones. Je plante la pelle car­rée, lève la terre et j’a­vance sur une ligne. Dans l’herbe autour de la can­ta­trice, des crayons, un miroir, une poudre, des crèmes, une brosse. Elle finit par les cheveux qu’elle ramasse pour moitié en chignon, le reste coule en mèch­es sur sa poitrine. Puis dans la cage d’escalier, elle chante un peu d’opéra et dit à Gala:
- Main­tenant que c’est fait, on va pou­voir pass­er à autre chose.