Dans ce vil­lage d’uen seule rue qui appa­rais­sait en rêve ne vivait que trois familles et toutes trois se tenaient sur leur véran­da pour me voir pass­er. La pre­mière, blanche, était chenue et dis­per­sée, pleine d’une héroïsme fatigué, elle lut­tait con­tre la mort. La sec­onde, noire, était crasseuse et désor­don­née, inca­pable de tenir les lim­ites de la véran­da. La troisième, rangée en bon ordre, comme dans uen pho­to de classe était la plus nom­breuse et aug­men­tait à bonne vitesse — elle était jaune.