Bali, Hoboken ou Oaxaca — seul compte le bitume sous nos semelles. Tant qu’ils ne sont pas réalisés, ces mirages nous dévitalisent. Fermer les yeux pour tarir leur représentation et sentir que le corps a deux semelles et repose sur une portion de bitume. Cet autre chose qui nous réclame là-bas nous ravit. Cet autre chose détruit l’espace, précipite le temps, rapproche la mort jette contre elle. C’est de l’espoir, mais une forme d’espoir qui met l’être en supend, le tient dans un faux espace. Ce qui peut avoir lieu le peut en nous, à l’intérieur du corps posé sur ses semelles.