Jours d’école à domicile rythmés par la préparation d’Aplo au bac littéraire. A son arrivée de Genève, nous avons distribué les livres sur la table de la salle à manger avec, chaque fois, le commentaire critique, puis nous avons compté les jours et dès l’après-midi, nous entamions notre préparation par l’Etranger de Camus. Sept jours plus tard, il nous reste à parler de ce recueil pour moi impossible à expliquer, les Fleurs du mal. Entre temps, j’ai enregistré des exposés, que je fais spontanément devant le micro, sur Manon Lescaut, Alcools, Huis-Clos, Candide et le Mariage de Figaro. Entre deux séances, je corrige le Triptyque de la peur qu’Art&Fiction publiera fin avril peu avant la tenue du Salon du livre de Genève, je me demande où est Gala (elle règle, dit-elle, des problèmes de “paplard” sur la Côte-d’Azur) et je lis Knut Hamsun.
Mois : février 2017
Hollande 2
Le Français rencontre le gouvernement espagnol à Malaga. Cette ville, déclare-t-il à la presse, est le symbole de l’amitié entre le France et l’Espagne. Absurde. Tout de même, me dis-je, dans son esprit il doit y avoir une raison à cette déclaration. Aux journalistes, il explique: Malaga abrite une annexe du centre Pompidou et il y a Picasso…
Duras
“…à vivre comme ça, comme je vous dis que je vivais, dans cette solitude, à la longue il y a des risques qu’on encourt. […] Dès que l’être humain est seul il bascule dans la déraison. Je le crois: je crois que la personne livrée à elle seule est déjà atteinte de folie parce que rien de l’arrête dans le surgissement d’un délire personnel”. Écrire, (1993), Marguerite Duras.
Editeurs
Étranges éditeurs. De vous, ils reçoivent des textes. En apprennent sur ce que vous pensez, ce que vous êtes. Page après page, comment faire autrement, l’auteur se livre et eux, secrets, ne lâchent pas ça. Il y en a même qui, en plus de vous faire écrire, vous font parler. Ils donnent la réplique. On s’y trompe, ils ne cèdent rien.